En tant que chirurgien-dentiste libéral, remplir votre déclaration 2035 BNC est une étape fiscale incontournable. Ce formulaire vous permet de déclarer vos recettes et dépenses professionnelles réelles afin de calculer votre bénéfice imposable.
Dans cet article, nous détaillons les points spécifiques à la déclaration 2035 pour les chirurgiens-dentistes, avec des conseils pratiques pour optimiser vos déductions et éviter les erreurs fréquentes.
Pour une présentation exhaustive de la déclaration 2035 BNC, consultez notre guide complet de la déclaration 2035.
Pratique
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🦷 Qu’est-ce que la déclaration 2035 pour un dentiste libéral ?
La déclaration 2035 est le formulaire fiscal réservé aux professions libérales relevant du régime de la déclaration contrôlée (régime réel BNC).
Pour un chirurgien-dentiste, elle inclut :
Les honoraires perçus (actes de soins, chirurgie, orthodontie…)
Les recettes accessoires (redevances de collaboration perçues, actes esthétiques, conférences, expertises, publications)
Les dépenses professionnelles réellement engagées
Les amortissements notamment du matériel dentaire (fauteuils, radiologie, etc.)
📅 Date limite : la déclaration 2035 doit être télétransmise généralement avant début mai. Tout retard entraîne pénalités et majorations.
Important
Micro-BNC : réservé aux recettes inférieures à 77 700 € HT (année N-1 ou N-2), ce régime applique un abattement forfaitaire de 34 %.
Il est toutefois rarement avantageux pour les chirurgiens-dentistes, dont les frais réels dépassent généralement ce pourcentage : les achats et prothèses représentent déjà environ 30 % du chiffre d’affaires, auxquels s’ajoutent charges sociales, location et entretien du matériel, etc.
💰 Recettes à déclarer dans la 2035 pour un dentiste
1. Recettes exonérées de TVA
Selon le 1° du 4 de l’article 261 du CGI, sont exonérées de TVA les prestations de soins à la personne, c’est-à-dire toutes celles visant à établir un diagnostic médical ou à traiter des maladies humaines.
Cela inclut notamment :
Le diagnostic des affections bucco-dentaires;
Les extractions pour raisons médicales;
Le traitement des caries et infections
Le détartrage, etc.
Plus généralement, les actes de médecine ou de chirurgie esthétique, même non remboursés ou partiellement remboursés par l’Assurance maladie, peuvent également bénéficier de l’exonération de TVA dès lors que leur intérêt diagnostique ou thérapeutique a été reconnu par l’autorité sanitaire compétente.
2. Recettes soumises à TVA
L'administration fiscale considère que :
Tout acte de médecine ou de chirurgie esthétique non remboursé par la Sécurité sociale et dont la finalité thérapeutique n’est pas reconnue par l'autorité sanitaire compétente est soumis à la TVA, quel que soit l’établissement où il est réalisé (ex : blanchiment dentaire, facettes, etc.).
Toute personne exerçant des soins ou prestations en dehors du cadre légal et réglementaire des professions médicales ou paramédicales est tenue de collecter et reverser la TVA.
📌 Vous pouvez sous conditions bénéficier de la franchise en base de TVA : consulter notre article pour en savoir plus.
En savoir plus
Pour en savoir davantage sur les recettes assujetties à la TVA, référez-vous à la documentation officielle du BOFiP.
📊 Dépenses déductibles pour un chirurgien-dentiste
Parmi les frais déductibles :
Loyer et charges du cabinet dentaire
Location ou crédit-bail de matériel (fauteuils, radiologie, autoclaves…)
Entretien et réparation du matériel
Fournitures dentaires (consommables, prothèses, ...)
Assurances professionnelles (Responsabilité Civile Pro, multirisques)
Formation continue et congrès
Frais de véhicules (forfait ou frais réels)
Charges sociales personnelles (URSSAF, CARCDSF)
Frais de télésecrétariat et logiciels métier
Voir également
Retrouvez la liste des dépenses professionnelles les plus courantes en consultant notre article dédié : Charges déductibles en BNC : Le guide essentiel
🛠 Amortissements spécifiques au matériel dentaire
Les chirurgiens-dentistes doivent déclarer et amortir leur immobilisation sur la page 3 de la déclaration 2035-SD.
La durée d'amortissement à retenir est la durée d'usage. Vous trouverez ci-dessous des exemples de taux usuels :
Bien immobilisé | Taux usuel |
---|---|
Fauteuil dentaire | 10 % |
Appareil de radiologie | 10 à 15 % |
Mobilier de cabinet | 10 à 20 % |
Informatique et logiciels | 20 à 33,33 % |
Agencements et installations | 5 à 10 % |
Exemple
Un fauteuil dentaire à 20 000 € acquis le 01/01/N et amorti sur 10 ans → 20 000 * 10%, soit 2 000 € par an en déduction.
❌ Erreurs fréquentes dans la déclaration 2035 des dentistes
Voici une liste non exhaustive :
Mal calculer la CSG déductible
Dépasser les plafonds de déduction Madelin / PER
Ne pas procéder à certaines réintégrations fiscales : loyers/amortissements excédentaires pour les véhicules de tourismes, part non déductible des frais de repas, etc.
Omettre de déclarer la TVA pour certaines activités assujetties
Confondre recettes encaissées et facturées
Oublier d’amortir le matériel
Ne pas déclarer certaines exonérations (ZFU, ZFRR…)
etc.
⚙️ Comment simplifier la déclaration 2035 des chirurgiens-dentistes ?
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